Gaëtan le bigorneau

Publié le par SklabeZ

 

Tahiti CollierGaëtan, la vingtaine, ancien enfant de chœur et fils de bonne famille bourgeoise aimait par trop les coquillages. Cette passion pour les mollusques lui avait d'ailleurs valu le surnom de "Gaëtan le bigorneau".


Devant effectuer son service militaire, il demande la Polynésie, réputée pour ses colliers de coquillages et sa profusion de murex, mawas et autres conques de Vénus.


 

Il se retrouve ainsi sur un aviso de la Royale, écumant le Pacifique sud et visitant atolls et archipels.

 



Tahiti ConqueLors d'une escale dans une des îles Gambier, il rencontre un vendeur de souvenirs qui l'invite dans son faré pour admirer sa collection de pupus.


Après lui avoir montré son coquillier, notre homme lui offre l'hospitalité... le gîte et le couvert. 

Ce que ne savait pas notre cher Gaëtan c'est que la femme de l'hôte, une belle et plantureuse vahiné à la peau cuivrée, lui était aussi offerte.


Gaëtan qui, jusqu'alors n'avait jamais touché une fille, prit peur devant les minauderies de la belle qui n'en demandait pas tant, et refusa tout net !


Cela n'a pas plu à notre camelot collectionneur qui, pour cet outrage, lui a cassé la gueule sur le champ !


Colliers coquillages (16)Les traditions et les règles de l'hospitalité, ça se respecte ! 


Pauvre Gaëtan ! Il a pris sa raclée, certes, mais la morale est sauve ...

 

Ce n'est pas encore cette fois-ci qu'il perdra son pucelage !

 


Publié dans Plumier & encrier

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G
<br /> Ah L'éducation ! J'en connais des tonnes qui se seraient rués sur la vahiné ;.)<br />
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S
<br /> <br /> Comme des bêtes...  <br /> <br /> <br /> Parfois on se demande où peut bien se loger cette prétendue différence entre l'homme et la bête.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> Chacun son éducation. Sous nos latitudes c'était " mange ta soupe " sinon la sanction était une paire de mandales bien ajustées. Sous les alizées c'est plus ... poétique c'est un upercut bien<br /> ciblé. c'est vrai que tout le monde ne mange pas de ce pain là! Tant et si bien que ce pauvre Gaétan aurait pu confondre dans sa torpeur sa vahinée lui apportant après coup un peu de réconfort,<br /> en l occurence une bouteille de vittel avec la mère de cette dernière ( n oublions pas qu il voit double vu la chataîgne qu il vient de se prendre) qui la lui fait disparaitre d un tour de magie<br /> postural et magistral sous ses yeux ébahis et qui lui vaut cette expression : il n 'était pas coutumier du fait !<br />
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S
<br /> <br /> Oui, chacun son éducation, en effet.<br /> <br /> <br /> Merci de ton passage salta piou.<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> En même temps, je dois dire que, dans le vif de l'action, je n'aurais sans doute pas ri... mais il y a prescription, n'est ce pas ?<br />
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S
<br /> <br /> Prescription il y a, en effet !  Et depuis belle lurette ! Je ris avec toi, Teb, sans aucune retenue <br /> <br /> <br /> Sacré Gaëtan, va !<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> Ah, d'accord, si c'était un copain et pas ton nez à toi aplati par l'hospitalité. <br />
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S
<br /> <br /> Le pauvre ! <br /> <br /> <br /> J'ai compati à son malheur car j'étais assez proche de lui.<br /> <br /> <br /> Malgré tout, si j'avais été à sa place, je crois que moi non plus je n'aurais pas accepté. Pas pour les mêmes raisons que lui, car je ne suis pas insensible aux belles filles et cette vahiné<br /> était, paraît-il, canon, mais je n'en avais qu'une dans la peau et dans le cœur, celle de "elle et lui première rencontre", ou des "Greniers Saint-Jean" à Angers.<br /> <br /> <br /> Je dis "je crois que je n'aurais pas accepté", mais je n'aurais pas mis ma main à couper. La chair est faible...<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> Je suis fâchée avec les "S" ce soir !<br />
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S
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